Les objets connectés ou IoT (Internet of Things) sont utilisés de plus en plus dans notre quotidien sous différentes formes. Dans cet article vous découvrirez comment fonctionnent ces technologies qui nous simplifient la vie.
Définition d’un objet connecté
Il s’agit d’un objet physique (porte-clefs, voiture, outil, machine) muni d’une puce, d’un capteur et d’une connexion réseau. L’ajout de tels composants sur un objet lui apportent une certaine valeur ajoutée au niveau des fonctionnalités. Nous pouvons ainsi collecter de nombreuses informations à distance sur l’objet en question et l’espace dans lequel il se situe.
Comment ça marche ?
En pratique, l’objet ou le capteur mesure une information ou décide qu’il doit envoyer un message et il utilise un réseau de communication pour arriver à ses fins. Le réseau peut être un réseau filaire, du WIFI ou des réseaux conçus pour justement connecter des objets, comme LORAWAN ou SIGFOX ou la partie IoT de la 5G.
Inconvénients des objets connectés
Le problème principal sur un objet connecté est son autonomie et donc sa consommation électrique. Quand il s’agit d’une enceinte connectée raccordée à l’électricité de votre domicile, aucun soucis, le WIFI peut faire l’affaire. Mais quand vous devez poser un capteur de niveau dans un regard d’assainissement par exemple, alors vous avez deux challenges à relever: Trouver un réseau radio utilisable pour communiquer et trouver une solution pour ne pas avoir à remplacer des piles ou rechercher le capteur régulièrement, ce qui rendrait les coûts d’exploitation intenables.
C’est là que les réseaux conçus pour les objets connectés prennent leur sens. Ces réseaux sont conçus pour avoir une longue portée donc une infrastructure moins couteuse à déployer, ainsi qu’une capacité accrue à traverser les obstacles (murs, forêts, etc.). Ils sont conçus pour nécessiter beaucoup moins d’énergie pour communiquer que les autres réseaux ! Au détriment, certes, de la vitesse de transmission et de la quantité d’information transmissible en seule fois. Mais, ils correspondent parfaitement à la plupart des objets connectés. Ils sont capables d’émettre des données de petite taille de temps en temps. A titre d’exemple, un capteur GPS pour suivre des équipements faiblement mobile, comme des bennes, peut tenir 5 ans en émettant 3 positions par jour avec simplement 3 piles AA (surtout non rechargeables si vous voulez qu’elles tiennent l’hiver). En passant, même si leur modèle économique est basé sur les abonnements, ces coûts sont faibles au regard des abonnements classiques sans-fil du type GSM.
Quels sont les risques de sécurité des objets connectés ?
D’un point de vue sécurité, il faut relativiser les chose ! Si il est crucial de sécuriser les échanges avec un capteur qui, par exemple, déverrouillerait une porte ou remonterait une donnée sensible. Il est nettement moins pertinent de perdre du temps et du budget à sécuriser la température dans une chaufferie ou un niveau d’eau, à condition bien sûr que de fausses informations ne puissent pas avoir de conséquences graves dans un processus décisionnel en découlant ! Il faut donc adapter le niveau de sécurité au type de donnée et à l’usage qui en est fait.
Pour résumer jusqu’à présent, nous avons un capteur ou un objet connecté, des messages à envoyer, un réseau de communication. Il nous manque maintenant un outil pour faire sens et utiliser cette donnée.
Quels outils pour gérer des objets connectés ?
Il existe bien sûr de multiples outils. Certains sont « intégrés » au sens compatible uniquement avec les capteurs du même éditeur ou d’un partenaire, ou bien vous pouvez utiliser des outils capables de gérer des données de différents types d’objets/capteurs. C’est un choix philosophique, mais à notre niveau, nous avons une nette préférence pour les outils « indépendants » qui garantissent une liberté vis-à-vis des fabricants d’objets et une capacité accrue à répondre à des besoins fonctionnels variés. La contrepartie est que pour les capteurs « compliqués », un peu de travail de paramétrage ou développement sera nécessaire.
Comment héberger des objets connectés ?
Déjà, les stocker pour avoir un historique et vous aider à prendre de meilleures décisions dans le futur. Par exemple, si vous avez un capteur de passage dans une grande surface, vous pouvez avoir le trafic quotidien par heure, et donc, décider de moduler le nombre de caisse ouverte pour les prochaines périodes « identiques ». Ensuite, vous pouvez décider de prendre des décisions immédiates en fonction des données reçues. Par exemple, une benne qui est bientôt pleine, une température trop basse dans une chaufferie, une alerte de panne d’un équipement, etc. Là, vous pouvez décider de prendre en compte immédiatement l’alerte et envoyer un technicien pour y remédier ou envoyer un équipement de rechange préventivement, etc.
La beauté de tout cela est que déjà, vous y trouverez un gain pratique évidement, un gain en coût d’exploitation indéniable et une amélioration très nette de la connaissance de votre patrimoine d’équipements et ouvrages par exemple. Ensuite, avec les progrès en intelligence artificielle ou assimilé. Toutes ces données, qui lorsqu’elles sont très massives rentrent dans le cadre du BIG DATA, vont vous permettre de mieux comprendre la réalité de votre patrimoine (au sens équipements, ouvrages, etc.) et donc son avenir !
Les mécanismes de Deep Learning permettent d’anticiper les alertes ou les mesures de manière assez intéressantes pour que cela devienne intéressante. Bien sûr, il faut des quantités de données importants pour que cela soit viable, mais comme vos capteurs émettent « tout seul », vous accumulez naturellement et « sans effort » les données nécessaires. Il faut simplement accepter d’attendre un peu d’avoir suffisamment de recul.
Suivi des actifs grâce aux objets connectés
Chez ASAP, nous avons depuis quelques années une solution nommée OMOGEN destinée à suivre les actifs physiques des entreprises et de faciliter la gestion de patrimoine ou celui de leurs clients. La solution est vraiment excellente, facilement adaptable, efficace, etc. Bref, vous vous doutez que nous l’aimons bien 😊 Il nous a paru donc évident d’ajouter les objets connectés à notre solution.
En effet, plus vous obtenez rapidement une information sur l’état d’un équipement ou d’un ouvrage, plus vous pouvez intervenir rapidement et donc améliorer votre qualité de service ou l’impact sur vos usages/clients. Ainsi OMOGEN pourra notifier par eMail ou SMS des personnes affectés par la donnée reçue, mais aussi créer une intervention et l’affecter automatiquement à un opérateur pour qu’il puisse intervenir au plus, en ayant de plus la possibilité d’avoir un mode opérateur adaptée et l’accès à une documentation générale mais aussi spécifique au patrimoine sur lequel il va intervenir.
Ces données permettent aussi d’améliorer la connaissance sur l’état de votre patrimoine et donc de programmer des campagnes d’entretien (par exemple) non plus uniquement sur une simple récurrence mais sur l’état connu du patrimoine, évitant ainsi de nombreux déplacements inutiles.
Vous disposez aussi de tableau de bord paramétrable pour afficher l’évolution des mesures sur plusieurs périodes, faire des comparaisons, etc.
Un bon exemple de cette intégration d’objets connectés à OMOGEN est notre solution OMOGEN anti-nuisible. Les pièges anti nuisibles (rats, souris, pigeon, etc.) sont équipés de capteurs de passage pour effectuer un comptage ou de capteurs de présence pour détecter les prises.
Ainsi, vous disposez du nombre de passage pour programmer des interventions pour réarmer/réamorcer le piège, mais aussi d’alertes si un piège a fonctionné et doit être remplacé ou vidé.
Cela permet d’éviter le coût des passages récurrents juste pour vérifier si il faut faire quelque chose… Là, vous disposez d’une visualisation de leurs états sur une carte, vous permettant aussi d’adapter votre plan de pose à la réalité terrain.
Bref, l’outil est là, les technologies liés aux capteurs sont maintenant facilement disponibles et abordables donc, il ne reste plus qu’à imaginer les solutions pour répondre à vos besoins !